Pour la clôture de son festival, les Amis de Saint Victor ont le plaisir d'accueillir les Choeurs de Provence qui fêtent leurs 45 ans ! A concert exceptionnel - avec choeur, l'orchestre symphonique Philéor et solistes -, oeuvre exceptionnelle : «La Petite Messe Solennelle», une œuvre de musique sacrée de Gioachino Rossini (1792-1868), écrite à l’origine pour quatre solistes, un choeur mixte, deux pianos et un harmonium.
Les Choeurs de Provence sont un chœur à 4 voix mixtes rassemblant une cinquantaine de choristes amateurs de Marseille et de la région Provence. Créés en 1980 par Alain Chouvet, puis dirigé par Claude Rose de 1998 à 2007, ils sont, depuis 2008, dirigés par Gallian Ressort. Chaque année, les Chœurs de Provence se produisent à Marseille et dans la région, attirant un public toujours plus nombreux.
Né en 1980, Gallian Ressort commence l’étude du piano à l’âge de 6 ans. Il a suivi les cours des Conservatoires de Mulhouse, Lille, Nevers, Marseille et Lyon, en solfège, piano, esthétique, harmonie, analyse. Il a étudié la direction d’orchestre avec Yves Cohen et Zsolt Nagy. Sous la tutelle de Dominique Rouits, il a obtenu le diplôme de direction d’orchestre de l’Ecole Normale de Musique de Paris. En 2008, il est devenu Chef de Chœur des « Chœurs de Provence ». En 2009, il a pris la direction de l’Orchestre Philharmonique de Cadolive.
La petite messe solennelle fut composée en 1863, dans la villégiature de Passy, à la demande du comte Alexis Pillet-Will, pour son épouse Louise. Sur la page de garde de son manuscrit, Rossini précisait que cette Petite messe solennelle serait « le dernier » « péché de sa vieillesse », renvoyant ainsi à un ensemble de compositions élaborées après son retrait de la scène et réunies sous le titre Péchés de vieillesse. L’oeuvre a été créée le 14 mars 1864 dans la chapelle privée de l’hôtel particulier du comte, rue Moncey (Paris). La première audition publique eut lieu un an plus tard, le 24 avril 1865. Dans sa version d’origine, l’exécution de la messe requérait quatre solistes (soprano, contralto, ténor et base), un choeur mixte, deux piano-forte et un harmonium. Ce faible nombre d’exécutants contrastait avec les formations de cette époque qui interprétaient les grandes oeuvres de musique sacrée. Cela valut à cette messe le qualificatif de « petite ». En 1867, Rossini orchestra sa messe pour un effectif instrumental plus important.
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